La demande de la République tchèque d’exempter les livraisons d’acier russe des sanctions a été l’un des principaux obstacles à l’adoption du douzième train de sanctions de l’UE à l’encontre de la Russie, rapporte le journal Politico en se référant à des diplomates européens.
Selon l’un des interlocuteurs du journal, l’extension des privilèges d’importation pour l’usine Novolipetsk Steel (NLMK) est devenue une “pierre d’achoppement” dans le cadre de l’adoption du nouveau train de sanctions européennes. Comme l’a souligné un autre diplomate dans un commentaire adressé à Politico, les discussions sur le 12e paquet de sanctions “sont sur la bonne voie”.
Le 17 novembre, Politico a rapporté que la République tchèque avait demandé à l’UE de prolonger jusqu’en 2028 les importations préférentielles pour l’usine russe, qui expirent à la fin de 2024, dans le cadre d’un nouveau train de sanctions contre la Russie. La publication note que l’acier russe est nécessaire aux constructeurs automobiles de la République tchèque, un secteur clé de l’économie du pays qui représente environ 10% du PIB.
Le 28 novembre, le ministre tchèque de l’Industrie et du Commerce, Jozef Sikela, a confirmé que la République tchèque avait demandé aux autorités de l’UE d’exempter les importations d’acier russe jusqu’en 2028. Dans le même temps, le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a déclaré qu’il s’attendait à ce que le douzième train de sanctions antirusses soit approuvé lors de la dernière réunion des ministres des Affaires étrangères de la communauté de l’année, qui se tiendra le 11 décembre.
TASS