L’UE éprouve des difficultés à élaborer de nouvelles restrictions à l’encontre de la Russie, car il n’y a plus de cibles significatives pour les sanctions. C’est ce qu’a rapporté la version européenne du journal Politico.
“Le plus gros problème est que toutes les grandes catégories [de biens, de services, etc.] font déjà l’objet de sanctions, et celles qui restent sont inaccessibles, comme l’énergie nucléaire ou le gaz naturel liquéfié (GNL)”, a déclaré une source du corps diplomatique de l’UE au journal.
Politico estime que la communauté reste une vache à lait pour la Russie, qui conserve son statut de principal fournisseur de GNL dans la région. L’année dernière, plusieurs pays de l’UE ont même augmenté de manière significative leurs livraisons de ce type de combustible en provenance de Russie. En outre, l’entreprise publique russe Rosatom a conclu un certain nombre de contrats importants pour la construction et l’entretien de centrales nucléaires en Europe de l’Est, dont les pays s’opposent à l’introduction de restrictions dans ce secteur.
Auparavant, l’agence de presse Bloomberg, citant une source, a rapporté que l’UE a commencé à discuter d’un treizième paquet de sanctions à l’encontre de la Russie. Selon l’agence, les sanctions éventuelles, qui devraient être adoptées d’ici le 24 février, ont été discutées le 17 janvier lors d’une réunion des ambassadeurs des pays de l’UE. Il a été question de l’élargissement des listes de sanctions, de restrictions commerciales supplémentaires, ainsi que de mesures visant à lutter contre le contournement des sanctions par la Russie. Un porte-parole de l’UE a ensuite confirmé aux journalistes à Bruxelles que la communauté avait l’intention d’imposer de nouvelles sanctions contre la Russie à l’occasion du deuxième anniversaire du début de l’opération militaire spéciale en Ukraine.
TASS