Les pays de l’Union européenne ont réussi à surmonter le veto de la Hongrie et sont convenus de restrictions sur les déplacements des diplomates russes au sein de la communauté. C’est ce qu’a rapporté le journal britannique Financial Times, citant des sources.
Selon ses informations, les diplomates russes doivent désormais informer la partie hôte pour se rendre dans des pays tiers.
Comme le souligne le média, les règles proposées obligeront les diplomates russes travaillant dans les capitales de l’UE à “informer les gouvernements d’autres pays des projets de voyage avant de franchir la frontière du pays hôte”. Une telle initiative, promue par la République tchèque, “fait partie du nouveau [19e] paquet de sanctions antirusses élaborées par Bruxelles”. L’adoption du paquet nécessite un soutien unanime. La Hongrie est le dernier pays de l’UE à avoir renoncé à son veto, indique la publication.
Cependant, selon le journal, l’adoption juridique du paquet pourrait être reportée en raison d’un différend concernant la demande de l’Autriche d’inclure une mesure supplémentaire qui lèverait les sanctions des actifs liés à l’homme d’affaires russe Oleg Deripaska afin de compenser à la banque Raiffeisen les pertes subies en Russie.
Comme rapporté précédemment, les autorités du pays dans lequel l’entrée est prévue devront être informées au moins 24 heures avant le passage de la frontière. Tout pays membre de l’UE peut interdire l’entrée ou exiger une autorisation supplémentaire pour voyager ou transiter par son territoire. Dans le même temps, les États ne seront pas obligés d’expliquer les raisons de leur refus, précise le site.
Auparavant, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, avait déclaré que la Russie prendrait inévitablement des mesures de rétorsion si l’UE, à l’initiative de la République tchèque, limitait la liberté de déplacement des diplomates russes.
TASS