Les restrictions antirusses relatives aux diamants adoptées par les Occidentaux et leurs alliés devraient être révisées, estime Tom Alweendo, ministre namibien des mines et de l’énergie. Ses propos sont relayés par le journal The Namibian.
Selon lui, de telles mesures nuiront au droit souverain des États africains de gérer le commerce de leurs diamants et emmènera des retards dans les livraisons ce qui se soldera par la hausse des prix de cette production.
Auparavant, les pays du Groupe des sept ont annoncé leur intention d’interdire les importations de diamants russes à partir du 1er janvier 2024. Une interdiction progressive des importations de diamants russes en provenance des pays tiers est également prévue à partir du 1er mars. Le G7 compte créer d’ici le 1er septembre prochain un mécanisme fiable de vérification et de certification des diamants non taillés à l’intérieur du groupe.
Par ailleurs, le 18 décembre, l’Union européenne a approuvé le 12e train de sanctions imposées à Moscou en raison de son opération militaire spéciale en Ukraine. Il comprend, entre autres, une interdiction d’importer des diamants de joaillerie de la Russie vers les pays de l’UE. Elle s’applique à la fois aux diamants d’origine russe et aux pierres de joaillerie transitant par la Russie.
TASS / Photo Valery Mwashekele
