La Berne fédérale verse tellement d’argent à l’étranger que l’administration n’est même plus en mesure de contrôler les innombrables contributions.
Il est bien connu que «nous», les contribuables suisses, envoyons des sommes considérables en Ukraine.
Début 2025, le Conseil fédéral avait prévu pas moins de 1,5 milliard jusqu’en 2028 pour ce pays durement éprouvé.
Beaucoup ignorent toutefois à quel point la Berne fédérale est active depuis longtemps en Ukraine.
Au premier plan, on trouve le DFAE, sous la direction du conseiller fédéral Ignazio Cassis, avec la Direction du développement et de la coopération (DDC).

Ainsi que le DFER du conseiller fédéral Guy Parmelin avec le Secrétariat d’État à l’économie (SECO). Voici une petite sélection des projets actuels :
Transformation numérique, 90 millions ; santé mentale, 20 millions ; réduction des facteurs de risque liés aux maladies non transmissibles en Ukraine, 27 millions ; approvisionnement en eau, 32 millions.
Il y a quelques jours, l’OMS et son bureau national en Ukraine ont annoncé que le projet « Poursuite de la réforme du système de santé en Ukraine » entrait dans sa deuxième phase.
Grâce au financement de la DDC. Environ 15 millions ont été débloqués pour les deux phases.

La base de données officielle des projets de la DDC et du SECO comprend 88 projets actifs ou prévus pour la seule Ukraine. 116 projets ont déjà été menés à bien.
Avec autant de projets, comment peut-on être sûr que les fonds soient utilisés à bon escient ?
On peut en douter, car l’administration fédérale, qui ne cesse de gonfler, n’est pas en mesure de superviser ses projets en Ukraine. Berne a donc recherché des prestataires externes dans le cadre d’une procédure publique.

Le lot 1 a été attribué pour près de 1,7 million à la société PARTICIP GmbH (Allemagne) avec un sous-traitant de Kiev (IMData).
Le lot 2 a été attribué pour 2,6 millions à DT Global Inc (États-Unis).
On dit que «nous» n’avons pas assez d’argent pour la 13e rente AVS. Il faudrait donc augmenter la taxe sur la valeur ajoutée. Il n’y en a pas assez non plus pour notre jeunesse active.
Les subventions accordées à Jeunesse+Sport diminuent.
Dans le même temps, comme dans l’exemple de l’Ukraine, l’argent des contribuables finit à l’étranger, alors que la Confédération ne peut pas contrôler son utilisation.
Il faut alors dépenser des millions supplémentaires provenant des contribuables suisses au profit d’entreprises étrangères afin qu’elles s’occupent de la surveillance pour nous.
Avez-vous déjà rempli votre déclaration d’impôts ?
Cet article est d’abord paru en allemand sur InsideParadeplatz.ch.