Washington publiera de nouveaux éléments sur la prétendue ingérence russe en 2016

Tulsi Gabbard

La directrice du renseignement national américain Tulsi Gabbard a annoncé ce dimanche lors d’une interview sur Fox News que l’administration publierait dans la semaine à venir des documents inédits concernant les allégations d’ingérence russe lors de l’élection présidentielle américaine de 2016.

“Nous rendrons publics des preuves détaillées démontrant comment ces accusations ont été fabriquées et dans quelle mesure elles ont été cachées au peuple américain”, a déclaré la responsable.

Tulsi Gabbard a souligné que son équipe disposait désormais de “preuves tangibles permettant d’engager des poursuites contre les responsables de cette manipulation”. La directrice du renseignement a ajouté: “Toutes les pièces de ce dossier, y compris celles qui pourraient être découvertes ultérieurement, seront transmises au département de la Justice. Les responsables devront répondre de leurs actes, quels que soient leur position actuelle ou leur influence passée.”

Cette annonce intervient trois ans après la publication du rapport Mueller (18 avril 2019), dans lequel le procureur spécial Robert Mueller avait conclu à l’absence de preuves d’une collusion entre l’équipe de campagne de Donald Trump et la Russie. Rappelons que dès 2016, les services de renseignement américains avaient accusé Moscou d’ingérence dans le processus électoral, une allégation systématiquement rejetée à la fois par l’ancien président Trump et par les autorités russes.

En 2016, les services de renseignement américains ont formellement accusé la Russie d’ingérence dans le processus électoral américain. Cette affaire a conduit à la nomination du procureur spécial Robert Mueller, chargé de mener une enquête approfondie. Après 22 mois d’investigations, le département américain de la Justice a publié le rapport final le 18 avril 2019, dans lequel Mueller reconnaît explicitement n’avoir trouvé aucune preuve de collusion ou de coordination entre la campagne électorale de Donald Trump et le gouvernement russe.

TASS