Le comité exécutif de la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF) n’a autorisé aucun Russe à participer aux championnats du monde 2023 qui se dérouleront du 4 au 17 septembre à Riyad, fait savoir le service de presse de cette structure.
“Le conseil d’administration de l’IWF a approuvé la délégation de sportifs neutres qui sera présente aux championnats du monde de l’IWF. Elle comprend douze athlètes, sept membres du personnel d’encadrement et un officiel technique, tous ont un passeport biélorusse”.
“En ce qui concerne la qualification olympique pour Paris 2024, l’IWF a voté positivement les lignes directrices d’une commission chargée d’examiner la demande des athlètes pour une dérogation liée à la qualification. Selon le système de qualification IWF/IOC pour les compétitions d’haltérophilie aux Jeux olympiques, une présence obligatoire à certaines épreuves fait partie de la procédure. Toujours conformément à ces règles, les athlètes peuvent demander une exemption dans des circonstances exceptionnelles. La mission de la nouvelle Commission indépendante est d’analyser et de statuer sur ces demandes”, ajoute le service de presse.
L’IWF a informé l’agence TASS le 28 juillet que les sportifs russes ne figuraient pas sur la liste des participants aux championnats du monde. Le président de la Fédération russe d’haltérophilie, Maxime Agapitov, a précédemment indiqué à TASS que les haltérophiles russes étaient prêts à participer aux championnats du monde sur un pied d’égalité avec leurs rivaux. Il a appelé les membres de la Fédération internationale à se guider dans leurs actions sur la Charte olympique et à permettre aux haltérophiles russes de participer aux compétitions avec les autres athlètes.
Le 12 mai, le bureau exécutif de l’IWF a décidé d’autoriser les Russes et les Biélorusses qui ont reçu un statut neutre à participer aux tournois sous ses auspices. Tous les sportifs souhaitant un tel statut doivent remplir des déclarations individuelles et confirmer qu’ils n’ont actuellement aucun lien contractuel ou autre avec les forces armées, les structures de sécurité d’État ou d’autres organisations qui soutiennent l’opération spéciale en Ukraine.
TASS