La Russie continue d’intéresser les Français malgré la politique russophobe (institution)

Centre russe de la culture et des sciences à Paris

La littérature classique et moderne, l’art, la musique, les réalisations scientifiques, techniques et spatiales de la Russie continuent d’intéresser les citoyens français de différentes catégories d’âge et couches sociales. C’est ce qu’a déclaré à TASS Svetlana Jilina, directrice par intérim du Centre russe de la culture et des sciences à Paris.

“La plupart des visiteurs et des participants aux événements de la Maison de la Russie à Paris sont des citoyens français intéressés par le maintien et le développement dynamique des relations bilatérales. Les cours de russe ne ralentissent pas”, a-t-elle déclaré. “Malgré dix actes de vandalisme contre notre bâtiment, dont le jet d’un cocktail Molotov sur les portes du Centre, nous continuons à être actifs et à accueillir des visiteurs: des clubs d’enfants animés par des Français et des compatriotes (y compris ceux des pays de la CEI), des expositions et des événements sont ouverts au public”.

“Bien que les liens de jumelage entre les villes russes et françaises soient complètement gelés, […], en décembre de l’année dernière, un nouveau couple de villes a annoncé son intention de conclure des accords de jumelage,” a annoncé Mme Jilina. Le Centre dit Maison de la Russie à Paris travaille activement avec les candidats et participants potentiels du Festival mondial de la jeunesse qui se tiendra en mars 2024 à Sotchi.

“Je pense que la meilleure réponse [à la question sur la nature des difficultés des relations russo-françaises] a été donné par Pierre de Gaulle, économiste et homme public, petit-fils du général de Gaulle, en marge du IXe Forum culturel international de Saint-Pétersbourg: “La culture russe est victime de discrimination. Elle est effacée, sa présence en Occident est réduite. Tout cela conduit à une vision unilatérale. Nous regardons les autres avec nos propres yeux, avec des yeux occidentaux, sans comprendre l’essence, sans comprendre la base. Et cela nous empêche de créer les bases d’un dialogue pacifique et du bien-être des peuples””, a conclu Svetlana Jilina.

TASS / Photo crsc.fr