Le Royaume-Uni et plusieurs pays de l’Union européenne prévoient de renforcer le contrôle des navires transportant du pétrole russe, ce qui pourrait être à la source de nouvelles sanctions, annonce Bloomberg.
L’agence cite un projet de document approprié et précise que le plan d’action sera examiné en marge du sommet de la Communauté politique européenne, jeudi à Londres, sans préciser les pays qui, outre le Royaume-Uni, pourraient y participer.
Le projet de document indique que ses auteurs souhaiteraient partager les informations sur les pétroliers chargés de brut russe afin “de coordonner les réactions aux risques que présentent les navires et les intermédiaires, ainsi que de travailler avec le secteur privé et d’autres personnes pour écarter les menaces”. Il ajoute que les hauts fonctionnaires et experts de certains pays établiront un nouveau format de travail pour “prendre d’urgence des mesures concrètes”.
“De nombreux navires de la flotte de l’ombre ne sont pas assurés et sont mal entretenus. Beaucoup se livrent à des activités violant les principales normes et règlementations en matière de sécurité et de protection de l’environnement”, fait encore remarquer le document dont dispose Bloomberg. Les auteurs appellent les armateurs, les exploitants et les compagnies d’assurance à “remplir leurs obligations et aider à prévenir, identifier et signaler les activités de la flotte de l’ombre”.
L’Union européenne a décrété le 24 juin des sanctions contre 27 navires, notamment ceux qui transporteraient du pétrole et des produits pétroliers russes, malgré le plafond des prix établi par le G7. La liste comprend aussi les navires marchands qui, selon l’UE, sont chargés de matériel militaire pour la Russie et qui soutiennent le développement du secteur énergétique russe en transportant des composants de GNL ou en transbordant du GNL.
TASS