Berne rejoint partiellement le 17e train de sanctions antirusses adoptées précédemment par Bruxelles et élargit également sa liste noire, informe le Secrétariat d’État à l’économie (Seco) de la Suisse.
Selon un communiqué de l’organe, les nouvelles restrictions, qui visent 17 personnes physiques, 58 personnes morales, 189 navires et 31 entreprises, entrent en vigueur à partir de 23h00 (heure locale, UTC+2) le 3 juin.
Le 20 mai, les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept ont approuvé le 17e train de sanctions à l’encontre de Moscou. En particulier, l’UE a visé des juges et des enquêteurs russes, le directeur général de l’entreprise Kamaz Sergueï Kogoguine, ainsi que des responsables des secteurs industriel, culturel et scientifique. De plus, 18 sociétés établies en Russie et 13 sociétés siégeant dans des pays tiers (6 en Turquie, 3 au Vietnam, 2 aux Émirats arabes unis, 1 en Serbie et 1 en Ouzbékistan) ont été inscrites dans la liste noire. Les restrictions concernent le groupe actif dans l’exploitation pétrolière et gazière en Sibérie Surgutneftegas, l’entreprise de construction de machines Stan, ainsi que des entités industrielles opérant dans les régions du Donbass. En outre, l’Union européenne a inscrit 189 navires supplémentaires faisant partie de la soi-disant “flotte fantôme” de pétroliers ou contribuant aux recettes énergétiques de la Russie.
Pour rappel, la Suisse, qui n’est pas membre de l’Union européenne, a précédemment rejoint, malgré son statut neutre, les sanctions de l’UE contre Moscou et élargit sa liste à plusieurs reprises.
TASS