Le jour de l’anniversaire du bombardement massif de Stalingrad, le tribunal régional de Volgograd a reconnu les crimes des nazis dans la région de Stalingrad pendant la Seconde Guerre mondiale comme un génocide, rapporte un correspondant de TASS depuis la salle d’audience.
Le procureur régional Denis Kostenko avait indiqué lors de la première audience sur cette affaire que les dégâts subis par la région de Stalingrad de la part des envahisseurs fascistes s’étaient élevés à plus de 17.000 milliards de roubles (environ 16,6 milliards d’euros).
Selon lui, le 23 août 1942 est devenu l’un des jours les plus épouvantables pour Stalingrad. “Des centaines d’avions allemands bombardaient la ville en vagues ininterrompues. Un incendie s’est déclaré, l’aspect historique de la ville a été anéanti. Ce jour-là, des dizaines de milliers de civils ont péri”, a raconté M. Kostenko qualifiant de symbolique le fait que c’est à l’anniversaire de la date tragique que la justice avait achevé l’examen de cette affaire civile d’importance particulière.
D’après les données diffusées par le Parquet général, pendant la période de l’occupation, au moins 131.000 civils y ont été tués suite aux tirs d’artillerie et bombardements aériens. Le nombre total des victimes dans la région s’est chiffré à 361.000 personnes. Plus de 95.000 militaires russes étaient détenus dans 47 camps sur le territoire de la région où ils étaient torturés sans pitié.
TASS