Il est pratiquement impossible de distinguer un diamant russe d’un autre à la douane. Cette opinion a été exprimée par Al Cook, PDG de la société britannique d’extraction de diamants De Beers, dans une interview accordée au Financial Times.
“Avec toute la bonne volonté, un douanier ordinaire ne pourra pas regarder un diamant, puis un autre et dire: “Celui-ci est russe””, a expliqué M. Cook, commentant le nouveau paquet de sanctions de l’UE, qui comprend une interdiction des importations de diamants gemmes en provenance de Russie.
De Beers est une société internationale dont le siège est à Londres et qui exploite, traite et vend des diamants. Elle a été fondée en 1888 dans ce qui est aujourd’hui la République d’Afrique du Sud. Elle fait partie du groupe britannique de sociétés minières Anglo American.
Le 18 décembre, l’Union européenne a approuvé le 12e train de sanctions imposées à la Russie en raison de l’opération militaire spéciale en Ukraine. Il comprend, entre autres, une interdiction d’importer des diamants de joaillerie de la Fédération de Russie vers les pays de la Communauté. Elle s’applique à la fois aux diamants d’origine russe et aux pierres de joaillerie transitant par la Russie.
TASS