Les pays du G7 ont commencé à partir d’aujourd’hui à restreindre progressivement les importations de diamants russes traités dans des pays tiers. C’est ce qu’indique le Service public fédéral Affaires étrangères dans un communiqué.
“À partir d’aujourd’hui 1er mars, le G7 va encore plus loin puisque des restrictions indirectes à l’importation entrent également en vigueur. Cela signifie qu’une interdiction (progressive) à l’importation de diamants russes en provenance de pays tiers va être introduite. Dès aujourd’hui, tous les diamants russes bruts ou taillés d’au moins 1 carat qui sont traités dans des pays tiers sont donc interdits des marchés du G7, en ce compris celui de l’UE, couvrant notamment les diamants extraits de mines russes qui sont transformés en pierres polies”, a déclaré le ministère belge des Affaires étrangères.
Comme l’explique le SPF Affaires étrangères, “alors que les importateurs devront prouver l’origine non russe au moyen de pièces justificatives pendant une période transitoire de six mois, le respect de cette interdiction à l’importation ” indirecte ” sera à terme contrôlé au moyen d’un système de vérification et de certification, basé sur des technologies de traçabilité robustes”. “En étroite concertation avec les membres du G7 et la Commission européenne, la Belgique entame donc aujourd’hui la mise en place progressive d’un tel système de contrôle basé sur la traçabilité technologique afin de permettre au système d’être pleinement opérationnel d’ici le 1er septembre”, ajoute la diplomatie belge.
En décembre dernier, l’Union européenne a approuvé le 12e paquet de sanctions contre Moscou à la suite de son opération militaire en Ukraine. Elle interdit notamment d’importer des diamants de joaillerie et place sur la liste noire 140 individus et sociétés. Ces mesures restrictives sur les diamants russes sont entrées en vigueur le 1er janvier 2024.
TASS