Le Japon a élargi sa liste de sanctions antirusses

Tinkoff

Le gouvernement japonais a élargi la liste de sanctions contre la Russie en raison de la situation en Ukraine, en y ajoutant douze personnes physiques et 36 personnes morales. C’est ce qu’on apprend du journal officiel du cabinet des ministres japonais.

Les sanctions prévoient le gel des avoirs de la personnes sanctionnée. Désormais, les ombudsmans de plusieurs régions russes, des personnes physiques originaires de Tchétchénie, ainsi que des entités telles que le groupe Kalachnikov, Almaz-Anteï, Ouralvagonzavod, Atomflot ou la banque Tinkoff tombent sous le coup des sanctions. Ces dernières entrent en vigueur le 31 mars prochain.

Tokyo a en outre renforcé les restrictions sur les importations de diamants russes à usage non industriel, en interdisant les livraisons non seulement depuis la Russie, mais aussi depuis des pays tiers, a fait savoir le ministère japonais des Affaires étrangères. L’interdiction des importations de diamants à usage non industriel en provenance de Russie a été annoncée le 15 décembre dernier pour entrer en vigueur le 1er janvier. Les importations de diamants non industriels russes sont désormais interdites même si ces derniers ont été traités en dehors de la Russie.

Imposées en plusieurs étapes en raison de la situation en Ukraine, les sanctions japonaises touchent déjà plus d’un millier de personnes physiques et plus de 120 personnes morales russes. En outre, le Japon a approuvé une liste de biens et de technologies interdits à l’exportation vers la Russie, qui comprend déjà près de 800 articles.

TASS / Photo Anna Rodicheva