WASHINGTON, 1er août. /TASS/. La diffusion par les démocrates de fausses informations sur une prétendue ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine de 2016 constitue “le plus grand scandale de l’histoire des États-Unis”, a affirmé l’ancien président Donald Trump sur le réseau Truth Social, appelant à punir les responsables.
Selon lui, il est désormais “irréfutablement prouvé” que les accusations de soutien russe lors de sa campagne étaient infondées. “C’est écrit noir sur blanc”, a-t-il ajouté, en se référant à la publication de documents américains remettant en cause ces allégations.
“Ceux qui ont commis ce crime doivent payer le prix fort. Il est impensable qu’un tel scénario puisse se reproduire dans notre pays”, a déclaré M. Trump.
Le 22 juillet, Donald Trump a déjà qualifié cette affaire de “crime du siècle”, y voyant une grave menace pour les États-Unis. Il s’est appuyé à plusieurs reprises sur un rapport publié le 18 juillet par le renseignement national, sous la direction de Tulsi Gabbard.
Ce document indique que l’administration de Barack Obama aurait, après la victoire électorale de Donald Trump en 2016, sciemment fabriqué des données censées prouver une ingérence présumée de Moscou, dans le but de l’écarter du pouvoir. Selon Tulsi Gabbard, les agences de renseignement étaient unanimes, avant l’élection, à estimer que la Russie n’avait ni l’intention ni la capacité d’interférer dans le processus électoral. Toutefois, en décembre 2016, un rapport contredisant cette évaluation aurait été exigé par la Maison-Blanche. Les conclusions affirmant que Moscou n’avait pas influencé les résultats auraient été supprimées et classifiées.
Les services de renseignement américains avaient initialement accusé la Russie d’avoir interféré dans l’élection. L’enquête du procureur spécial Robert Mueller, rendue publique en avril 2019, n’a cependant pas établi de collusion entre la Russie et l’équipe de campagne de Donald Trump. Ce dernier a toujours nié tout contact inapproprié avec des représentants russes. Moscou a toujours fermement rejeté les accusations d’ingérence.