La direction norvégienne de l’agriculture a proposé à la direction de la réserve naturelle russe de Pasvik, dans la région de Mourmansk, de diviser par 200 le montant des dommages causés par le pâturage de 40 rennes norvégiens. Au lieu des 47 millions de couronnes (4 millions d’euros) demandés par la direction de Pasvik, la partie norvégienne est prête à ne payer que 250.000 couronnes (20.700 euros), selon le site internet de la réserve.
De décembre 2022 à février 2023, un troupeau de 40 rennes domestiques norvégiens a traversé la frontière russo-norvégienne le long de la rivière Paz et s’est nourri de lichen dans une zone spéciale protégée de Russie. Moscou a exigé qu’Oslo verse 47 millions de couronnes (4 millions d’euros) de dommages et intérêts pour les jours où les rennes s’étaient trouvés dans la zone protégée russe, ainsi que 50.000 couronnes (4.400 euros) pour chaque animal s’étant rendu en Russie et ayant brouté dans la réserve naturelle de Pasvik.
“La partie norvégienne n’est pas prête à payer 47 millions de couronnes norvégiennes et propose le montant le plus bas pour un règlement de ce type, soit 50.000 couronnes norvégiennes, pour les dommages causés par 40 rennes pendant leur séjour de 65 jours dans la réserve russe en 2023. Cependant, la partie norvégienne, reconnaissant la grande valeur de la réserve de Pasvik en tant que zone naturelle spéciale protégée, est prête à payer les dommages pour un montant cinq fois supérieur”, peut-on lire dans le message faisant suite aux résultats de la réunion de travail des représentants de la réserve de Pasvik et du département de l’élevage de rennes du comté de Troms et Finnmark de la direction de l’agriculture norvégienne.
TASS