La porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, a présenté ses excuses pour sa récente déclaration ambiguë sur le lien entre la menace russe et l’attaque survenue en 2020 qui avait coûté la vie à l’enseignant Samuel Paty.
“Pour ce qui est des attaques islamistes qui ont eu lieu sur notre territoire, j’ai indiqué que certaines étaient réalisées par des personnes d’origine russe. Ce qui ne veut pas dire que je faisais un lien direct entre la Russie et cet attentat. Peut-être que mes propos ont heurté. Je voudrais m’en excuser”, a indiqué Mme Primas lors d’un point de presse.
Le 12 mars, Sophie Primas a énuméré le soutien au terrorisme dans la liste des menaces que la Russie présentait soi-disant pour l’Europe et a cité notamment le meurtre de Samuel Paty perpétré par un Tchétchène.
Le professeur Samuel Paty a été tué le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine près du collège où il enseignait l’histoire-géographie. Le tueur a tenté de menacer les policiers arrivés sur les lieux et a été abattu. Jean-François Ricard, chef du parquet national antiterroriste (PNAT) français, a déclaré que l’assassinat avait été précédé d’une campagne sur les réseaux sociaux qui aurait été lancée par le père de cette collégienne, après la demande de M. Paty adressée aux élèves musulmans de sortir avant de montrer des caricatures du prophète Mahomet, lors d’un cours sur la liberté d’expression.
TASS