Le président letton Edgars Rinkevics a appelé les alliés de l’Otan à lever toutes les restrictions sur l’utilisation des armes occidentales fournies à l’Ukraine contre les installations militaires russes.
Selon lui, cette décision devrait être prise par les pays de l’Otan lors du sommet à Washington prévu du 9 au 11 juillet.
“Toutes les restrictions imposées à l’Ukraine concernant l’utilisation d’armes contre des cibles militaires légitimes doivent être levées”, a écrit Rinkevics sur son compte du réseau social X.
Les dirigeants des pays de l’Otan, lors de leur réunion à Washington, doivent également s’engager à fournir un soutien militaire supplémentaire à Kiev, a ajouté le politicien.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a confirmé le 31 mai que le président Joe Biden avait donné son accord pour des frappes avec des armes américaines sur le territoire russe. Selon le chef de la diplomatie américaine, il s’agit uniquement des zones proches de Kharkov. Toutefois, il n’a pas exclu que la portée des frappes avec des armes américaines sur le territoire russe puisse augmenter. Plus tard, le journal américain Politico, citant des sources, a rapporté que les autorités américaines jugeaient acceptable l’utilisation des armes américaines fournies à Kiev pour frapper toutes les forces russes attaquant l’Ukraine à travers la frontière, bien que Washington n’ait pas confirmé cela officiellement.
Le président russe Vladimir Poutine a souligné le 28 mai que la sélection des cibles et les missions de vol pour les systèmes de frappe modernes sont effectuées à distance ou automatiquement, “sans aucune présence de militaires ukrainiens”. Ce sont ceux qui produisent et fournissent ces systèmes à l’Ukraine qui les gèrent, a-t-il précisé. Poutine a averti que les pays de l’Otan devaient “prendre conscience de ce avec quoi ils jouent”. Le vice-président du Conseil de sécurité de Russie, Dmitri Medvedev, a indiqué le 31 mai que tous les systèmes de longue portée fournis à l’Ukraine sont déjà “directement contrôlés par les militaires des pays de l’Otan” et que ces actions pourraient justifier des frappes de représailles.
TASS