Le ROC qualifie de faux prétexte la raison de ne pas admettre les médias russes aux JO

Vitali Smirnov

La décision des autorités françaises de ne pas autoriser un certain nombre de journalistes russes à assister aux Jeux olympiques de Paris pour des raisons de sécurité ressemble à une excuse ou à un prétexte maladroit. Cette opinion a été exprimée à l’agence TASS par un membre honoraire du Comité international olympique (CIO) et président honoraire du Comité olympique russe (ROC), Vitali Smirnov.

Auparavant, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait déclaré dans une interview au Journal du Dimanche que les autorités du pays avaient refusé à certains journalistes russes le droit de couvrir les Jeux olympiques par précaution, et par crainte d’éventuels espions.

“Lorsqu’une ville soumet une candidature, elle l’accompagne de garanties données par le gouvernement. Ce n’est pas le droit du CIO ou du comité d’organisation de laisser les gens participer aux Jeux ou non, c’est le droit des autorités. Par exemple, lorsque nous avons organisé les Jeux olympiques de 1980, notre pays a donné des garanties de participation aux Jeux à tous les membres de la famille olympique, y compris à ceux avec qui nous n’entretenions pas de relations diplomatiques pour ce moment-là”, a-t-il déclaré.

“Nous n’entretenions pas de relations avec l’Afrique du Sud, la Corée du Sud, le Chili et Israël à ce moment-là. Mais notre État a donné des garanties, et nous les avons assurées. Nous avons tenu notre parole”, a souligné M. Smirnov. “Aujourd’hui, la référence à la recherche de terroristes parmi le personnel des médias de notre pays ressemble à une excuse ou à un prétexte maladroit”, a-t-il ajouté.

Les Jeux olympiques se dérouleront du 26 juillet au 11 août. On s’attend à ce que quinze athlètes russes participent aux JO de Paris, ils sont admis en tant qu’athlètes neutres.

TASS