La situation avec le paiement du transit du gaz russe vers la Hongrie via la Bulgarie, compliquée par les sanctions américaines contre la banque privée russe Gazprombank, sera réglée. C’est ce qu’a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjarto, en visite à Sofia.
“La sécurité énergétique de la Hongrie dépend principalement de la Bulgarie, car le gazoduc Turkish Stream y passe. Cette année, nous avons reçu plus de 7 milliards de mètres cubes de gaz naturel via cet itinéraire, donc la prévisibilité et la fiabilité des fournitures de transit sont une question clé pour la Hongrie. En imposant des sanctions contre Gazprombank, l’administration américaine incompétente a créé une situation difficile dans la région, mais une coopération régionale étroite et la solidarité nous permettront de régler ce problème”, a écrit M. Szijjarto sur son compte Facebook*.
Fin novembre, les États-Unis ont imposé des sanctions contre Gazprombank, à travers laquelle les paiements étrangers pour le pétrole et le gaz russes ont été effectués. Plus tard, Budapest s’est adressé à Washington pour demander une exception aux sanctions contre Gazprombank lors du paiement des livraisons de gaz. Parallèlement, le gouvernement hongrois a entamé des consultations avec la Russie et d’autres pays pour trouver une solution à la situation actuelle.
La Hongrie reçoit jusqu’à présent la majeure partie de son gaz de Russie dans le cadre de contrats à long terme avec Gazprom. En 2022, 4,8 milliards de mètres cubes de combustible ont été fournis au pays via le gazoduc Turkish Stream et ses embranchements à travers la Bulgarie et la Serbie. Selon les informations de la partie hongroise, en 2023, cet indicateur a augmenté à 5,6 milliards de mètres cubes.
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*Par décision du tribunal Tverskoï de Moscou du 21 mars 2022, Meta Platforms, qui possède Facebook et Instagram, est reconnue comme extrémiste. Ses activités sont interdites en Russie.
TASS