La Russie est confrontée à une position contre-productive de politisation de la coopération internationale dans le domaine de l’application de la loi, qui se manifeste, entre autres, par des tentatives d’exclusion de la Russie de l’Organisation international de police criminelle (Interpol). C’est ce qu’a annoncé le ministre russe de l’Intérieur, Vladimir Kolokoltsev, lors d’une réunion avec le procureur général du Parquet populaire suprême chinois, Ying Yong.
“La Russie est fermement convaincue que la politisation de la coopération internationale en matière d’application de la loi est extrêmement contre-productive. Aujourd’hui, dans le cadre de la coopération au sein de l’organisation policière internationale Interpol, nous sommes confrontés à des tentatives d’exclusion de la Russie du cadre de la coopération policière internationale, à diverses restrictions, à la dissimulation d’informations sur des criminels recherchés par d’autres États, à la non-satisfaction de nos demandes, à la suspension de la participation de notre pays au groupe chargé d’élaborer des mesures financières pour lutter contre le blanchiment d’argent”, a-t-il déclaré.
M. Kolokoltsev a souligné que ces restrictions profitent aux individus qui élaborent des plans criminels et s’engagent dans le trafic de stupéfiants et la cybercriminalité. “Jamais auparavant la Russie n’a été perçue comme ayant des objectifs peu recommandables lorsqu’elle coopère avec ses partenaires étrangers dans le cadre d’Interpol. Nous souhaitons continuer à développer nos relations sur cette base juste”, a déclaré le ministre.
La rencontre entre Vladimir Kolokoltsev et Ying Yong a eu lieu à Moscou, a indiqué à l’agence TASS la porte-parole du ministère russe de l’Intérieur, Irina Volk.
TASS