La Belgique rencontre des difficultés dans la mise en œuvre du quatorzième paquet de sanctions de l’UE concernant l’interdiction de la réexportation et du transit du gaz naturel liquéfié (GNL) russe par les ports européens. Elle demande donc la création d’un mécanisme européen d’analyse moléculaire du GNL en provenance de Russie afin d’en assurer le suivi. C’est ce qu’a déclaré le ministre belge de l’Énergie, Tinne Van der Straeten, à son arrivée à une réunion des ministres de l’Énergie de l’UE à Luxembourg.
“En ce qui concerne le GNL russe et la mise en œuvre du quatorzième train de sanctions, la Belgique a constaté un doublement des livraisons de GNL, probablement dans le but d’accroître la sécurité énergétique des pays européens. Cependant, nous avons des problèmes avec la mise en œuvre du quatorzième paquet de sanctions de l’UE, c’est pourquoi nous demandons un mécanisme pour suivre l’origine du gaz, pour suivre les molécules de GNL russe, afin que les sanctions soient appliquées efficacement et que nous arrêtions de financer la machine de guerre de la Russie”, a-t-elle déclaré.
Van der Straeten a reconnu que les appels à l’interdiction totale de l’entrée du GNL russe dans les ports européens ne peuvent pas être mis en œuvre maintenant, faute de consensus.
Le quatorzième train de sanctions de l’UE à l’encontre de la Russie a été introduit en juin et comprend une interdiction de réexporter le GNL russe vers des pays extérieurs à la communauté via les ports européens.
TASS