L’OSCE ne réagira pas à la privation de l’accréditation olympique des journalistes de TASS

Teresa Ribeiro

La Russie ne s’attend pas à une réaction claire du représentant de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sur la liberté des médias à la privation de l’accréditation olympique des journalistes de TASS. Cette déclaration a été faite par le représentant permanent adjoint de la Russie auprès de cet organisme international, Maxim Bouïakevitch.

“Mme Teresa Ribeiro, du Portugal, a malheureusement adopté une position ouvertement prooccidentale et totalement antirusse dans le cadre de son travail à ce poste”, a-t-il déclaré lors d’une conversation avec TASS.

Le diplomate a noté que le mandat de Mme Ribeiro expirait en septembre et qu’une autre personne serait nommée à ce poste au cours de discussions politiques. “Elle devra assurer la transparence du travail de ce bureau et, surtout, une réponse adéquate et opportune aux violations des droits des médias et de leur public dans toute l’amplitude de l’espace de l’OSCE, c’est-à-dire, bien sûr, dans les pays occidentaux également. Y compris la France, où ces violations sont désormais massives”, a souligné M. Bouïakevitch.

Selon lui, Paris au sein de l’OSCE tente une “contre-offensive” et se justifie en accusant la Russie de mettre en œuvre “une opération de subversion cognitive de grande ampleur sur le territoire de la République française afin de la discréditer sous le nom ironique de [poupée russe] Matriochka”.

“Nous en avons été informés lors de la dernière réunion du Conseil permanent de l’OSCE, le 25 juillet. Bien sûr, cela ne peut susciter qu’une ironie amère, mais, d’autre part, cela illustre la démarche de la France”, a ajouté le diplomate. Selon lui, les organisateurs des JO et le Comité international olympique discréditent le mouvement olympique par leurs actions.

TASS