Moins de la moitié des délégations ont soutenu une résolution antirusse au CDH de l’ONU

a long row of flags in front of a building

27 pays participant à la 57e session du Conseil des droits de l’homme (CDH) des Nations unies à Genève, dont la Chine, Cuba, l’Érythrée, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Vietnam, n’ont pas soutenu une résolution antirusse initiée par les pays de l’Occident collectif. Le document, qui prévoit de prolonger d’un an le mandat du rapporteur spécial sur les droits de l’homme en Russie, a été adopté par 20 voix sur 47, 8 délégations ont voté contre et 19 se sont abstenues.

La résolution, dont l’esprit est ouvertement antirusse, a été rédigée principalement par les pays de l’Occident collectif, ainsi que par l’Ukraine, le Costa Rica et les Îles Marshall. Le document de cinq pages contient les accusations traditionnellement utilisées par les États figurant sur la liste des pays inamicaux de la Russie pour dénigrer la politique russe. Par exemple, les auteurs du document affirment que la situation des droits de l’homme en Russie s’est “considérablement détériorée” et que des “arrestations arbitraires massives” et des “exécutions extrajudiciaires” ont lieu dans le pays. Selon la résolution, le mandat du rapporteur spécial sur les droits de l’homme en Russie, nommé précédemment par le CDH à l’initiative des pays occidentaux dans le but d’exercer une pression politique sur la Russie, a été prolongé d’un an.

Le Burundi, la Chine, Cuba, l’Érythrée, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Soudan et le Vietnam ont voté contre le document antirusse lors de la session. 19 pays, dont le Brésil, l’Inde, l’Indonésie, le Qatar, les Émirats arabes unis et l’Afrique du Sud, se sont abstenus. Parmi les 20 pays qui ont voté en faveur de la résolution figurent les pays de l’Otan et de l’UE, l’Australie, le Japon, l’Argentine et la Géorgie.

La 57e session du Conseil des droits de l’homme se déroule à Genève du 9 septembre au 11 octobre. La Russie n’est pas membre du CDH.

TASS