Le TAS examinera l’appel du ROC contre la suspension de l’adhésion au CIO le 26 janvier

a group of people walking down a street next to a statue

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) examinera l’appel du Comité olympique russe (ROC) contre la décision de suspendre l’adhésion au Comité international olympique (CIO), a rapporté le service de presse du TAS.

Le 12 octobre, le CIO a suspendu le ROC jusqu’à nouvel ordre à cause de l’inclusion des conseils olympiques de la République populaire de Donetsk (RPD), de la République populaire de Lougansk (RPL), des régions de Zaporojié et de Kherson dans l’organisation.

La suspension signifie que le ROC ne peut plus fonctionner comme un comité national olympique et recevoir des financements du mouvement olympique.

Le 5 décembre 2017, l’adhésion du ROC au CIO avait déjà été suspendue pour violation des règles antidopage lors des Jeux de 2014 à Sotchi. Pour cette raison, les athlètes russes ont concouru sous le drapeau olympique aux Jeux olympiques de Pyeongchang. De plus, le CIO a sélectionné de manière indépendante des Russes pour participer aux JO avec le statut d’athlètes olympiques. Un certain nombre d’athlètes russes de premier plan n’ont pas reçu d’invitation du CIO, notamment le biathlète Anton Chipouline, le patineur de vitesse sur piste courte Viktor An et le skieur Sergueï Oustiougov. Le 28 février 2018, l’adhésion du ROC au CIO a été rétablie.

Le 8 décembre, le CIO a autorisé les Russes à participer aux JO de Paris dans un statut neutre. Il a indiqué que les Russes et les Biélorusses ne seraient pas autorisés à participer aux épreuves par équipe. La participation aux Jeux olympiques sera également refusée à tous ceux qui soutiennent activement l’opération militaire en Ukraine. Les personnes associées à l’armée ou aux organisations de sécurité russes ne seront pas admises non plus. Les officiels ne seront pas accrédités pour la compétition. Les symboles de la Russie et de la Biélorussie seront interdits.

TASS