Le gouvernement britannique a ajouté onze pétroliers à sa liste de sanctions contre la Russie. La version actualisée du document est publiée sur le site internet du ministère britannique des Finances.
Il s’agit des navires Zaliv Amurskiy, SCF Pechora, SCF Amur, Korolev Prospect, Primorsky Prospect, Rocky Runner, Dynamik Trader, Adygeya, Fighter Two, NS Commander et NS Lotus, battant pavillon du Gabon et des îles Cook. Le propriétaire de l’un des pétroliers serait la société russe Sovcomflot.
Selon la justification des sanctions citée par le ministère, les navires listés seraient utilisés par la Russie pour contourner les restrictions imposées par les pays occidentaux sur le commerce du pétrole et des produits pétroliers russes. Ils sont “interdits d’accès aux ports du Royaume-Uni et leur inscription au registre des navires du Royaume-Uni peut être annulée”. Le document prévient que les capitaines et les pilotes de ces navires “peuvent recevoir une ordonnance de détention”.
S’exprimant lors de l’ouverture du sommet de la Communauté politique européenne (CPE) dans le comté anglais de l’Oxfordshire, jeudi, le premier ministre britannique Keir Starmer a affirmé que l’Europe devait faire plus d’efforts pour lutter contre la “flotte de l’ombre” russe. Dans le précédent train de sanctions annoncé le 13 juin, Londres a étendu les restrictions à six navires qui seraient également “impliqués dans le transport de pétrole de fabrication russe ou de produits liés au pétrole russe à destination d’autres pays”.
TASS