La phrase de Bloomberg qualifiant le Kazakhstan d'”arrière-cour de Poutine” est stupide

Peskov

La formulation de l’agence Bloomberg, qui a qualifié le Kazakhstan d'”arrière-cour” du dirigeant russe Vladimir Poutine, est stupide et relève de la guerre de l’information, selon le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov.

“Tout cela est stupide. C’est une guerre de l’information”, a souligné le porte-parole du Kremlin lors d’une interview accordée à l’émission Moscou. Kremlin. Poutine sur la chaîne de télévision Rossiya 1.

M. Peskov a souligné que le Kazakhstan était un pays souverain qui développait une coopération tous azimuts et non pas “avec ceux-ci ou avec ceux-là”. “C’est un pays autosuffisant. Mais c’est notre allié stratégique. Et guidés par cette relation de partenariat stratégique, nous développons nos propres relations avec le Kazakhstan”, a-t-il indiqué.

Le porte-parole du Kremlin a assuré que Moscou tenait beaucoup à ces liens avec Astana. “Ils sont très larges: les investissements mutuels et le volume des échanges commerciaux augmentent. L’interaction culturelle et dans le domaine de l’éducation offrent de très vastes perspectives”, a-t-il énuméré en décrivant les domaines de coopération.

“C’est pourquoi nous allons développer nos relations. Ce sont précisément des relations fondées sur le respect, le bénéfice mutuel et une véritable alliance, où personne n’impose ni ne dicte quoi que ce soit à qui que ce soit. C’est ce à quoi nous aspirons”, a résumé M. Peskov. Le journaliste Pavel Zaroubine a publié un extrait de la conversation sur sa chaîne Telegram.

Cette semaine, le président russe Vladimir Poutine s’est rendu au Kazakhstan. Au début du mois de novembre, le dirigeant français Emmanuel Macron s’était également rendu dans ce pays. Couvrant la visite de M. Macron, l’agence de presse Bloomberg avait décrit le Kazakhstan comme “l’arrière-cour de Poutine” dans un titre. Astana a critiqué cette formulation, soulignant que le Kazakhstan était un État indépendant.

TASS