Bruxelles et Varsovie préparent des sanctions contre le gaz et le nucléaire russes

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La Pologne, qui présidera le Conseil de l’UE pendant six mois à partir du 1er janvier, et la nouvelle Commission européenne d’Ursula von der Leyen ont l’intention d’élaborer rapidement de nouvelles sanctions contre le gaz, la technologie nucléaire et le combustible nucléaire russes, ce qui leur permettra d’acheter davantage de gaz naturel liquéfié (GNL) aux États-Unis. C’est ce qu’a fait savoir l’édition européenne du journal américain Politico.

Le journal cite des calculs non officiels d’écologistes européens selon lesquels les pays européens ont payé plus de 200 milliards d’euros à la Russie pour des ressources énergétiques depuis le début de l’année 2022. Le journal ne mentionne pas la déclaration d’Ursula von der Leyen qui, en 2022, avait annoncé que l’UE s’était soi-disant déjà débarrassée de sa dépendance énergétique à l’égard de la Russie.

De plus, le journal note l’intention des institutions européennes de développer des mécanismes pour “identifier l’origine du GNL” pour empêcher le gaz liquéfié fabriqué par la Russie d’entrer dans l’UE, même lorsqu’il est vendu par des intermédiaires.

Précédemment, des sources européennes ont rapporté que l’idée d’une forte augmentation des achats de GNL américain sur la base de quotas était envisagée à Bruxelles comme moyen de persuader l’administration Trump de ne pas imposer un droit d’importation de 10% sur tous les produits européens.

Quant aux sanctions contre l’énergie et le combustible nucléaires, Politico admet qu’elles seront probablement bloquées immédiatement par la Hongrie. Toutefois, le journal espère que la Commission européenne trouvera un moyen de contourner ce veto et de persuader les pays européens d’adopter une interdiction sur les nouveaux contrats avec la société russe Rosatom. Cela permettrait à Budapest de continuer de développer le projet de centrale nucléaire Paks-2 avec la Russie, mais bloquerait tout nouveau projet.

TASS