Tallinn ne financera pas les programmes d’aide à la Syrie, si les nouvelles autorités de ce pays décident de maintenir les bases militaires russes.
“Nous ne sommes pas prêts à offrir l’aide financière à la Syrie si les bases russes demeurent là-bas”, a déclaré le ministre estonien des Affaires étrangères, Margus Tsahkna, cité par le média public ERR.
Il a également annoncé que l’Estonie ne prolongerait pas la protection provisoire accordée aux réfugiés syriens et n’aiderait pas les Syriens désireux de revenir dans leur pays à couvrir leurs frais de transport.
Fin novembre, l’opposition armée a lancé une offensive à grande échelle contre les positions des forces gouvernementales. Le 8 décembre, elle s’est emparée de plusieurs grandes villes, dont Damas et Alep, après quoi les unités de l’armée syrienne ont quitté ces villes. Bachar el-Assad a quitté la présidence et le pays et a donné l’ordre de transférer le pouvoir de manière pacifique. Le 10 décembre, Mohammed al-Bachir, qui dirige depuis janvier 2024 le gouvernement de salut syrien formé par l’opposition dans le gouvernorat d’Idleb, a annoncé sa nomination à la tête du gouvernement syrien de transition, qui durera jusqu’en mars 2025.
TASS