La République serbe de Bosnie (entité de Bosnie-Herzégovine) continuera à se tenir fermement à la position du refus de rejoindre les sanctions contre la Russie et travaillera sur le renforcement de la coopération. Ceci a été déclaré par le président de la république, Milorad Dodik, lors d’une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine.
“Je voudrais vous dire que nous restons fermes dans notre refus de rejoindre les sanctions [contre la Russie]. Je ne dirai pas combien de demandes nous recevons quotidiennement sur cette question. Nous voyons que les partenaires de l’Occident sont assez nerveux à ce sujet, ils insistent sur beaucoup de choses”, a noté M. Dodik.
“En tout cas, nos relations sont très bonnes et je pense que nous n’avons aucune question difficile en suspens et que nous devons poursuivre la coopération sur toutes les autres questions, comme jusqu’à présent”, a conclu le chef de la République serbe de Bosnie.
Comme l’avait souligné le conseiller du dirigeant russe, Iouri Ouchakov, les contacts entre Vladimir Poutine et Milorad Dodik “deviennent traditionnels”.
Précédemment, le président de la république avait souligné que les pays occidentaux intensifiaient leurs activités négatives à son égard, justement en raison de leur amitié avec la Russie. Il a également noté que la République serbe de Bosnie n’imposerait pas de sanctions contre la Russie, développerait la coopération avec elle, la Chine et les États-Unis et poursuivrait également son chemin vers l’Union européenne, sans faire partie de l’Otan. Cette position du politicien ainsi que son blocage de l’entrée de la Bosnie-Herzégovine dans l’Alliance atlantique provoquent une forte irritation en Occident. Il fait déjà l’objet de sanctions de la part du Royaume-Uni et des États-Unis.
TASS