Le 13e train de sanctions de l’UE comprend des entreprises indiennes, chinoises et turques

Kang Sun-nam

Trois entreprises chinoises ont été incluses dans le treizième train de sanctions, qui avait été approuvé par les ambassadeurs européens. En outre, il inclut pour la première fois des personnes morales indiennes et turques. C’est ce qu’a rapporté le média Euractiv, citant ses propres sources.

Selon le média, les nouvelles restrictions s’appliquent à trois entreprises de Chine continentale, qui seront ajoutées à la liste des sociétés et entreprises avec lesquelles il est interdit aux entreprises européennes d’entretenir des contacts. Elles sont accusées de “fournitures de technologies sensibles à la Russie”, qui seraient “utilisées sur le champ de bataille en Ukraine”. Des restrictions commerciales seront imposées pour la première fois aux entreprises indiennes et turques qui “aideraient l’industrie militaire russe à accéder aux biens et technologies interdits [par les sanctions unilatérales de l’UE]”.

De plus, les nouvelles restrictions comprendront l’interdiction de délivrer des visas et le gel des avoirs du ministre nord-coréen de la Défense, Kang Sun-nam, qui aurait fourni des missiles balistiques à la Russie. Cependant, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a qualifié de rumeurs les affirmations de Washington selon lesquelles Pyongyang fournirait une aide militaire à Moscou.

Comme l’écrit le média, le 13e train de sanctions envisage également d’interdire la fourniture à la Russie d’un certain nombre de types de puces électroniques et de gyrocompas pour les systèmes militaires. Selon les auteurs du texte, la procédure écrite pour l’approbation formelle de ces sanctions au sein du Conseil de l’UE sera achevée d’ici le 24 février, après quoi la communauté commencera immédiatement à travailler sur un 14e train.

TASS