Les pays de l’Union européenne pourront acheter 275.000 tonnes d’aluminium russe dans le courant d’un an avant d’introduire une interdiction complète de ses importations dans un nouveau paquet de sanctions, fait savoir Bloomberg.
Les quotes-parts pour les achats seront déterminées par les autorités des pays de l’UE et le pouvoir exécutif de la communauté. Un an après l’entrée en vigueur du système de quotes-parts, les importations d’aluminium russe devraient être complètement interdites, affirme l’agence, citant un document à sa disposition. Le média indique que des appels à un embargo sur les importations de métaux avaient été lancés par certains pays de l’UE depuis le début de l’opération spéciale en Ukraine, mais plusieurs États s’y opposent toujours, vu que certains produits sont difficiles à remplacer par des livraisons en provenance d’autres pays.
Se référant à la base de données des Nations unies UN Comtrade, Bloomberg informe que de janvier à novembre 2024, l’UE a importé environ 320.000 tonnes d’aluminium non traité en provenance de Russie, soit 6% du volume total des importations de ce métal.
L’édition européenne de Politico a précédemment fait savoir que la Commission européenne présenterait officiellement mercredi le projet de sanctions aux représentants des autorités de l’UE. Selon le média, les nouvelles restrictions ne prévoient pas une interdiction totale des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe et ne concerneront que les terminaux méthaniers qui ne sont pas connectés au système commun de distribution de gaz. Ainsi, les sanctions n’affecteront pas la plus grande partie des importations de GNL russe.
TASS