C’est du moins ce que l’on peut croire en lisant l’article de la Tribune de Genève paru en ligne aujourd’hui.
Il s’agit, en réalité, d’un texte de l’ATS (Agence télégraphique suisse), une agence de presse, basé sur les propos de l’écrivain russe (établi en Suisse) Mikhaïl Chichkine.
Vous pouvez trouver le texte ici : https://frapp.ch/fr/articles/stories/un-auteur-russe-critique-la-suisse
Que dit l’article ?
Mikhaïl Chichkine a donné mardi une interview “aux titres alémaniques du groupe Tamedia“.
Le groupe Tamedia (dont le nom officiel est désormais TX Group, en réalité) possède de nombreuses marques telles que le Tages-Anzeiger, la Tribune de Genève, Le Matin, Bilan, Doodle, etc.
Dans l’interview, Mikhaïl Chichkine reproche à la Suisse, pêle-mêle :
- d’avoir participé aux Jeux olympique de Sotchi ;
- d’avoir participé à la Coupe du monde 2018 ;
- de ne pas avoir aidé “la jeune démocratie russe des années 90 à se relever” ;
- d’avoir accepté de “l’argent sale [russe] avec plaisir”.
Bien entendu, Mikhaïl Chichkine a le droit de faire de tels reproches à son pays d’accueil, tout comme nous avons le droit d’estimer que le titre de l’article est outrancier.
Qui est Mikhaïl Chichkine ?
Mikhaïl Chichkine est un auteur russe (et désormais suisse également), de mère ukrainienne, né à Moscou en 1961.
Il habite en Suisse depuis 1995.
Il s’est exprimé en faveur du coup d’État de Maïdan et s’est fait remarquer en refusant de représenter la Russie à la BookExpo America de 2013.
Un examen de ses différentes prises de position montre qu’il adresse, en réalité, ses reproches aux Européens de façon générale.
Sources :