C’est la mémoire collective, la mémoire historique qui est surtout importante de nos jours pour renforcer les liens franco-russes, estime la chef de la mission russe de l’association La Renaissance Française, Zoya Arrignon. Elle a accordé un commentaire à l’agence TASS à l’occasion du 80e anniversaire de l’exécution de la princesse Vera Obolenskaïa, héroïne de la Résistance décapitée par les nazis le 4 août 1944.
Vera Obolenskaïa s’est vu décerner, à titre posthume, une Croix de guerre 1939-1945, une médaille de la Résistance française et une Légion d’honneur. Son nom est présent sur la liste des héros de guerre du mémorial dans la commune de Rueil-la-Gadelière où elle vivait avec son époux Nicolas. Une plaque commémorative en son honneur est également placée au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois dans la banlieue parisienne.
Elle aurait pu briller dans le beau monde et se faire épargner par la guerre, mais elle a répondu à l’appel du général Charles de Gaulle pour rejoindre la guérilla dès le début de l’occupation allemande de la France, constate Zoya Arrignon.
TASS