Les pays occidentaux violent systématiquement les droits des citoyens russes, en Ukraine la haine contre les Russes étant propagée à la télévision. De son côté, Chisinau copie les politiques nationalistes de Kiev et des États baltes à la demande des tuteurs occidentaux, a déclaré la délégation russe lors de la 55e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDH) qui se tient actuellement à Genève.
“Nous sommes contraints d’attirer l’attention sur les violations systématiques des droits des citoyens et des compatriotes russes dans les pays occidentaux”, a déclaré Gouzal Khoussanova, représentante de la délégation russe, dans un discours prononcé lors de la session.
“En Pologne, une propagande antirusse d’une intensité sans précédent s’est déployée, donnant un élan à une russophobie rampante à grande échelle”, a-t-elle déclaré. Les autorités des États baltes poursuivent une politique discriminatoire visant à éliminer la diversité ethnique, linguistique et nationale dans le cadre de “l’imposition agressive du culte des collaborateurs nazis et de la réécriture de l’histoire”. La Lettonie, la Lituanie et l’Estonie sont en passe d’exclure tous les Russes de la vie publique et de bafouer les droits des résidents russophones “indésirables”, a déclaré la diplomate.
En Ukraine, la haine contre les Russes est “propagée à la télévision, sur internet et dans les réseaux sociaux”, a-t-elle poursuivi. Des milliers d’affaires pénales à motivation politique ont été ouvertes contre des dissidents. Des personnalités publiques, des journalistes et des militants des droits de l’homme ont été persécutés. La répression contre l’Église orthodoxe ukrainienne canonique se poursuit. “Sur ordre des manipulateurs occidentaux, Chisinau copie également les politiques nationalistes de l’Ukraine et des États baltes”, a déclaré Mme Khoussanova.
L’Occident collectif “ferme hypocritement les yeux sur ces violations flagrantes, se concentrant uniquement sur les accusations portées contre la Russie et d’autres pays indésirables”. Il “ignore de manière provocante” le récent arrêt de la Cour internationale de justice des Nations unies qui a reconnu comme nulles et non avenues “les insinuations de l’Ukraine concernant une prétendue discrimination à l’encontre des Ukrainiens et des Tatars de Crimée en Russie”, a conclu Mme Khoussanova.
La 55e session du CDH se tient à Genève du 26 février au 5 avril. La Russie n’est pas membre du Conseil, mais participe activement à ses réunions.
TASS / Photo YouTube (RussiaUN)