Zelensky demande la paix, mais Washington veut la guerre (députée américaine)

Marjorie Taylor Greene

La députée américaine Marjorie Taylor Greene (républicaine de Géorgie) a affirmé que l’administration américaine misait sur la poursuite de la crise ukrainienne, tandis que les dirigeants de Kiev demandaient la paix.

“Zelensky réclame des négociations de paix en Suisse et les bellicistes de Washington tentent désespérément de débloquer 60 milliards de dollars pour poursuivre la guerre en Ukraine. C’est de la folie”, écrit-elle sur le réseau social X (anciennement Twitter). Selon elle, “c’est la guerre des États-Unis et ils le prouvent”. “Plus d’argent pour l’Ukraine! Laissons-les faire la paix.”

Elle a commenté un article du New York Times selon lequel le président ukrainien Vladimir Zelensky avait insisté lors du Forum économique mondial de Davos sur le durcissement des sanctions contre la Russie mais “n’avait pas demandé d’armements pour de nouvelles offensives”.

L’administration américaine a soumis en octobre au Congrès une demande d’allocations budgétaires supplémentaires pour l’exercice 2024, qui a débuté aux États-Unis le 1er octobre, avant tout pour débloquer de l’aide à Israël et à l’Ukraine ainsi que pour endiguer la Chine et la Russie dans la région Asie-Pacifique. Le pouvoir exécutif dirigé par le président américain démocrate Joe Biden souhaiterait y consacrer environ 106 milliards de dollars.

Le sort de la demande et des projets de loi alternatifs reste incertain. Une série de républicains à la Chambre des représentants et au Sénat se sont récemment prononcés contre la poursuite de l’aide financière à Kiev. Le président de la chambre basse, le républicain Mike Johnson, a déclaré à plusieurs reprises son intention de faire le lien entre une aide supplémentaire à l’Ukraine et le renforcement du contrôle à la frontière sud des États-Unis. Le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a également fait des déclarations dans ce sens. Les débats sur ces questions se poursuivent entre le Parti démocrate, au pouvoir, et le Parti républicain, d’opposition.

TASS