Londres et Washington ont élargi leurs sanctions contre Moscou dans le commerce des métaux

Jeremy Hunt

Le Royaume-Uni et les États-Unis ont élargi leurs sanctions contre la Russie au secteur du commerce des métaux. Selon un communiqué publié par le ministère britannique des Affaires étrangères et le département du Trésor américain, le London Metal Exchange et le Chicago Mercantile Exchange ne pourront plus remplir leurs stocks d’aluminium, de cuivre et de nickel avec des matières premières d’origine russe.

Le “pas décisif” que Londres a franchi avec Washington, “privant les métaux russes d’accès aux deux plus grandes places boursières spécialisées dans les matières premières”, privera l’industrie de la défense russe de financement, a déclaré le ministre britannique des Finances, Jeremy Hunt.

Les restrictions imposées n’affectent pas les stocks existants de métaux russes des deux places boursières, avec lesquels il sera toujours possible de commercer, mais les deux places ne pourront plus acheter de cuivre, d’aluminium et de nickel russes. Les nouvelles restrictions ne s’appliquent pas au titane et aux métaux de la famille du platine

Auparavant, le département américain du Trésor avait déclaré que l’importation et l’entrée aux États-Unis d’aluminium, de cuivre et de nickel en provenance de Russie étaient interdites, avec un certain nombre d’exemptions prévues par la loi, ou en présence d’une licence ou d’une autre autorisation de l’Office of Foreign Assets Control [Ofac] du département du Trésor. L’interdiction ne s’applique pas aux métaux extraits avant le 13 avril 2024, précise le département.

TASS / Photo Department for Culture, Media and Sport